Irïan, T1 : Semblables – Interview avec Saïph Riguel


Irïan, T1 : Semblables

Étudiante en astrophysique, Naya prépare sa thèse à l’observatoire du Cantal.
En cette nuit du 12 août 2012, la doctorante, son directeur de thèse et sa collègue observent les Perséides.
Ce soir, rien ne va.
Quand les météorites finissent par se dévoiler, ce n’est pas un caillou qui tombe dans le jardin de l’observatoire, mais un vaisseau aux allures d’insecte…
Irïan est venu chercher sa pilote.

Parution le 4 décembre 2017
ISBN : 978-3-95858-151-7
e-ISBN : 978-395858-152-4

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Bonjour Saïph!

Présente-nous l’univers d’Irïan…

S.R. : Tout d’abord, parlons d’Irïan lui-même. Irïan est un vaisseau spatial extraterrestre d’exploration, reconverti pour l’armée. Son mode de pilotage, par symbiose avec son pilote, lui donne un caractère sans gêne et décapant. Irïan est le prototype originel, l’œuvre jamais achevée de Naïri Laïtar, cependant ce dernier vient de mourir et Irïan cherche un nouveau pilote qui corresponde à sa symbiose. Un semblable.

À présent nous pouvons aborder le monde dans lequel ce personnage évolue.

L’univers d’Irïan n’est pas un, mais douze. Il s’agit d’univers parallèles imbriqués, chacun ayant vu évoluer une espèce particulière. Ainsi, quand le nôtre est homo sapiens (5eme univers), le peuple d’Irïan (4eme univers) est insectoïde. Ce peuple a élu résidence sur la planète Ispilăn et deux de ses lunes.

Cette différence entraîne une société matriarcale et technologique qui s’illustre dans les dialogues par du féminin de généralité et un rapport homme/femme particulier.

 

Quelle est l’intrigue de ce premier tome ?

S.R. : La quête d’un nouveau pilote est motivée par la mission d’Irïan. S’il a été reconverti en vaisseau militaire, c’est parce qu’une guerre souterraine agite son peuple depuis plusieurs années. Parmi divers mouvements contestataires, Irïan est le blason de la rébellion Laïtar. Pourquoi Irïan cherche-t-il un pilote sur Terre ?  Quelle aide pourra apporter ce pilote ? Pourquoi aller chercher si loin ?

Rendez-vous dans quelques chapitres.

 

Combien de tomes prévois-tu ?

S.R. : Trois tomes sont prévus et ils sont déjà écrits ! Il n’y aura donc pas de latence entre les publications et le sort des divers personnages est déjà scellé. Cela me donne l’avantage de ne pas écrire sous pression et de ne pas dévier malgré les futurs retours des lecteurs. Adieu le risque de faire du « fan-service ».

 

La mise en page, en particulier les dialogues, est un peu particulière, très proche du théâtre. Pourquoi ce choix ?

S.R. : Ah ces dialogues, ils auront fait couler beaucoup d’encre ! Je suis tombée dans le théâtre avant le roman, notamment avec Cyrano de Bergerac. J’ai aimé cette liberté d’imaginer sans contrainte. Néanmoins le déclic s’est fait plus tard avec le roman/théâtre : on ne badine pas avec l’amour de Musset. Par la suite j’ai découvert que ce genre de dialogue était utilisé par Diderot et dans d’autres littératures, entre autres la littérature Arabe.

Enfin, quand j’ai conçu cette histoire en 2004, j’étais lycéenne, dans une démarche d’appropriation de l’écriture et cette façon d’écrire les dialogues m’a libérée d’un joug. Écrire a toujours été une épreuve avec toutes ses règles, ses codes, ses exceptions. J’avais besoin d’y voir clair. J’ai donc « cadré » ça à ma façon un peu scientifique, je l’avoue.

 

Sur ton temps libre, tu participes à pas mal de jeu de rôles grandeur nature… Penses-tu que l’univers d’Irïan pourrit se prêter à un jeu de ce genre ?

S.R. : J’ai écrit Irïan avant de découvrir le jeu de rôle grandeur nature. Lier les deux serait facile d’un point de vue scénaristique. Le monde est assez riche et fourmillant pour des intrigues annexes. Pourtant, d’un point de vue costume et décor, j’ai peur que cela soit compliqué. Certes, mes extraterrestres sont bipèdes, mais ils ont 4 bras, volent, utilisent leurs antennes pour entendre et communiquer. Le jeu serait possible mais l’immersion incomplète.

 

Merci !

 

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