Au bout du fil – Interview avec Sylvie Arnoux


Au bout du fil

À la fin du XIXe siècle, dans les montagnes cévenoles, Louise et Raymond rêvent d’aventures. Passionnés par les technologies naissantes, ils souhaitent quitter leur village, découvrir les Amériques et ainsi échapper au travail dans les moulinages, ces usines qui fabriquent le fil de soie. Leurs rêves vont les entraîner beaucoup plus loin que prévu…

Dans ce roman à l’ambiance steampunk campagnard, découvrez la rude vie de ces milliers de filles et de garçons embauchés dès leur plus jeune âge dans les moulinages. Mais aussi comment une des technologies les plus en vogue aujourd’hui trouverait son origine au cœur de l’Ardèche.

Parution le 19 février 2018
ISBN : 978-3-95858-168-5
e-ISBN : 978-395858-169-2
ISBN Dys+: 978-3-95858-172-2
e-ISBN Dys+ : 978-395858-173-9

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Bonjour Sylvie !
Peux-tu nous présenter Au bout du fil ?
S.A. : Au bout du fil est un petit roman steampunk qui nous emmène très librement sur la trace des précurseurs d’internet en plein cœur de l’Ardèche.

Résumé : À la fin du XIXe siècle, dans les montagnes cévenoles, Louise et Raymond rêvent d’aventures. Passionnés par les technologies naissantes, ils souhaitent quitter leur village, découvrir les Amériques et ainsi échapper au travail dans les moulinages, ces usines qui fabriquent le fil de soie. Leurs rêves vont les entraîner beaucoup plus loin que prévu…

Une partie documentaire à la fin du livre permet de découvrir qu’un inventeur n’est pas toujours celui qui revendique la paternité de l’invention…

 

Comment Sabrina est-elle arrivée sur ce projet ?
S.A. : Grâce à Natalie, éditrice, j’ai découvert le travail de Sabrina. je recherchais une illustratrice qui “trempe” ses crayons dans l’univers steampunk pour bien restituer l’ambiance du récit. Pari réussi !

 

Pourquoi avoir choisi de situer cette histoire en Ardèche ? Quelles ont été tes inspirations ?
S.A. : Ce petit roman prend place dans une région chère à mon cœur : l’Ardèche. Cela m’amusait de casser un peu les codes du “steampunk” et situer l’intrigue en pleine montagne cévenole, dans un petit village et non à Paris ou Londres, comme c’est souvent le cas pour ce genre littéraire. C’est l’occasion pour moi de faire découvrir la vie dans les Cévennes ardéchoises à la fin du XIXe siècle, et d’ouvrir la porte des moulinages, ces usines essentielles dans la chaîne de la soie.

 

Ce mini-roman est parfois qualifié de “steampunkt”. Pour ceux qui ne connaissent pas, peux-tu nous expliquer les codes de ce genre ?
S.A. : Pour tenter de faire simple, le steampunk est marqué par des intrigues se déroulant souvent fin du XIXe siècle, pendant la révolution industrielle liée au charbon, à la vapeur. Ces intrigues font également appel à des technologies actuelles, inconnues au XIXe siècle. C’est justement dans ce qui pourrait paraître anachronique que réside la touche steampunk. On cite souvent Jules Verne comme précurseur, à sa manière, du mouvement.

 

Enfin, ce roman est disponible en deux versions dont une pour les lecteurs dyslexiques… Peux-tu nous en dire plus ?
S.A. : La version DYS est en police “Andika”, une police simple qui permet une différenciation des lettres posant problème aux dyslexiques. Cette police rend la lecture plus facile pour tous les lecteurs.

La version DYS + est proposée aux lecteurs dont les troubles dyslexiques prononcés empêchent de lire. Une taille de caractère plus grosse, un interligne plus grand, un texte non justifié et la police “opendyslexic” offrent un confort et apportent des clés pour faciliter la lecture.

 

Merci ! 🙂
S.A. : Merci à toi !

 

 

 

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