L’interprète – Interview avec Jean Dupuis

 

L’interprète 

Lorsque Édouard Dupuis, maréchal des logis de la Gendarmerie belge, est nommé interprète au service de l’Occupant allemand, il voit là une occasion de servir son pays.
Usant de sa position, il n’hésite pas à orienter ses traductions pour sauver des innocents et à interférer dans les ordres de missions de son service.
Pourtant, il sera jugé pour collaborationnisme à la Libération.
Peut-on vraiment être gendarme au service de la Kommandantur et héros de la Résistance ?

Jean Dupuis, petit-fils d’Édouard, nous livre un autre regard sur la Seconde Guerre mondiale et ses résistants du quotidien.
Un témoignage complété par des archives photographiques et autres annexes.

Parution le 9 juillet 2018
ISBN :978-3-95858-178-4
e-ISBN : 978-3-95858-179-1

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Bonjour Jean ! L’interprète est un projet particulier, puisqu’il s’agit d’un témoignage. Pouvez-vous nous le présenter ? Pourquoi l’avoir écrit ?

L’histoire de mon grand-père m’a toujours fasciné. Ce qu’il a vécu, lui et ses proches, n’est vraiment pas banal. Je pense que ces événements méritent d’être connus. Par ailleurs, je lui avais promis, dans la mesure de mes possibilités, que je relaterai son aventure à travers un ouvrage écrit.

L’écriture d’un témoignage diffère de l’écriture romanesque. Vous êtes vous heurté à des difficultés particulières ?

Il m’a fallu de la patience afin d’aboutir à la fin de ce projet. Pour preuve, mes premières recherches datent de 1998. Le dernier renseignement obtenu est de 2014. Cela a duré longtemps. Néanmoins, j’ai voulu, dès le départ, raconter la vérité ; je suis content d’y être parvenu. Quand on est résolument motivé, on ne rencontre pas de difficultés particulières… On trouve des solutions. De plus, lorsque la tâche me semblait compliquée pour décrire telle ou telle anecdote, il m’arrivait d’avoir l’impression que mon grand-père me soufflait les réponses. Quelque part, on peut dire que, à cet instant, nous ne faisions qu’un.

Comment s’est organisée l’étape de recherche ? Avez-vous eu recours à des témoignages, des archives ?

Les livres sur la Résistance belge ne débordent pas dans les rayons des librairies. C’est compréhensible… Attendu que les résistants ne préservaient pas d’archives sur leurs activités.
En vérité, j’ai eu de la chance… Pour son malheur, après la guerre, mon grand-père a subi un procès ; il était accusé de collaboration avec l’occupant. Pour mon bonheur, la lecture des minutes de ce procès fut une mine de renseignements. Du fait qu’il était gendarme, j’ai pu obtenir, de la part de la Gendarmerie, des documents le concernant. En plus, j’ai recueilli divers témoignages de personnes ayant côtoyé mon grand-père qui, par la même occasion, m’ont appris des faits que j’ignorais.

Que ressentez-vous à l’idée de voir ce premier livre publié ?

Le petit autodidacte, que je pense être, est très fier que l’histoire de l’interprète « Wa-Wa » (ndle : son surnom de résistant) sera, dès lors, connue du grand public.

Avez vous d’autres projets en tête ?

Je dois avouer que cet exercice m’a fait découvrir la passion d’écrire… Par la suite, je n’exclus donc pas que je m’attelle à d’autres ouvrages, au sujet de l’Interprète.

Merci pour ces réponses ! 

Le grand voyage de Régina Fever – Interview avec ses auteurs

 

Le grand voyage de Régina Fever 

La nuit où son père est mort, Regina a cru que son monde s’effondrait et qu’elle ne pourrait vivre sans lui.
Mais elle va se laisser entraîner dans un étrange périple qui changera tout.

Sous forme de parcours initiatique, Le grand voyage de Régina Fever est un conte plein de douceur et de tendresse sur le deuil et l’acceptation de la mort.

Parution le 18 juin 2018
ISBN : 978 3 95858 220 0
eISBN : 978 3 95858 221 7

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Bonjour à vous deux !

Sonia, nous te connaissons à travers tes romans, Nayati et L’échappée mexicaine, as-tu autre chose à ajouter à ton parcours ? 

Sonia : Bonjour. Oui, ces dernières années ont été assez riches pour moi. Depuis la sortie deL’échappée mexicaine en 2013, il y a eu d’autres ouvrages, et tous très différents. Comme Vies parallèles, mon premier recueil de nouvelles fantastiques, NayatiCharlie et la chose de la nuit, mon tout premier jeunesse que je dois à Jean et à la confiance qu’il m’a accordée. Mais je me suis également lancée dans l’aventure de l’autoédition, avec Un oiseau dans la tête, un thriller psychologique, et, tout dernièrement, un recueil autour du thème du bouleversement en collaboration avec Merry Daurey est sorti. Et j’espère que les prochaines années seront aussi riches (je croise les doigts ^^).

Jean, tu as déjà illustré des romans et jeunesses chez Nats Éditions, dont Chipo, écrit par Florian Poirier, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Jean : Bonjour, j’ai effectivement commencé à être édité avec Nats Édition pour un livre qui s’appelleRenaissance même si avant ça j’avais déjà écrit et dessiné plusieurs ouvrages jeunesse qui n’ont pas été publiés. Charlie a pu être publié grâce à Sonia, j’avais fait presque tous les dessins et commencé à écrire, mais ça ne collait  pas avec le style que je souhaitais, il faut dire qu’écrire nécessite un don que je n’ai pas vraiment, c’était laborieux.  Nat m’a fait parvenir un exemplaire de L’échappée mexicaine de Sonia, et ça a été un coup de foudre artistique pour son style d’écriture. J’ai donc envoyé pas mal de mes dessins et un bout de texte en espérant qu’elle accepte cette collaboration. Le résultat a dépassé mes attentes. Du coup, il était évident que Regina serait aussi écrit par Sonia, mais malheureusement le projet a dû être stoppé quelque temps.

Sans en révéler trop, que se passe-t-il dans le Grand Voyage de Régina Fever ? 

Sonia : L’histoire de Régina Fever débute à la mort du papa de cette petite fille, mais je préfère laisser Jean en parler, car c’est lui qui est à l’origine de ce projet.

Jean : Alors… comme le dit Sonia, tout commence par la mort de son père. La suite est un conte mêlant aventure et émotions dans un pays plutôt étrange : comment réagiriez-vous si votre cœur pouvait vraiment vous parler ?

Ce conte jeunesse s’articule autour du deuil, en l’abordant avec beaucoup de douceur. Avez-vous choisi cette thématique ensemble, et pourquoi l’aborder ?

Sonia : Comme je le disais, Jean est à l’origine de ce projet. Et quand il me l’a proposé, la thématique m’a, au départ, déstabilisée. Je ne savais pas trop comment traiter ce sujet pas très évident, mais qui me touchait. Ce thème est universel, et tout le monde, petit ou grand, peut se sentir concerné. J’espère que la douceur, les couleurs et le message de ce conte pourront apaiser ceux qui en ont besoin.

Jean : Au départ, j’ai voulu aborder et traiter ce thème pour expliquer une certaine façon de voir la vie, sans rentrer dans aucune considération religieuse quelle qu’elle soit. Après pas mal de réflexion, j’ai trouvé cet angle-là pour y parvenir, l’angle du Coeur.

Il y a eu deux versions de cette histoire, le premier texte écrit par Sonia s’adressait à un public plus adulte. C’était mon intention de départ, un truc à la façon de Tim Burton, pour les grands enfants. Et puis Sonia a proposé une approche plus douce, qui au final s’est révélée être bien meilleure. Comme pour Charlie, Sonia a complété les vides entre les dessins en y ajoutant, inventant même des tonnes de détails ou de situations pertinentes. J’ai dû créer pas mal de dessins en plus et laisser tomber beaucoup de ceux que j’avais déjà faits. J’adore quand ça se passe comme ça : l’idée originelle grandit et mûrit à deux pour donner au final un résultat auquel je ne m’attendais pas et qui dépasse ce que j’avais imaginé ! C’est le but de la collaboration, je pense, tout seul je n’aurais pas pu faire tout ça.

L’aventure de Régina est très riche. Elle découvre un monde vaste et des créatures originales. D’où avez-vous puisé votre inspiration ?

Sonia : Une nouvelle fois, je laisse Jean répondre, car son imaginaire me surprend toujours. Pour ma part, je m’appuie sur et j’essaye de donner vie à son imaginaire débordant.

Jean :  Ça commence souvent par un dessin, avec une ambiance particulière (pour Régina, j’avais commencé par l’illustration de la mort du papa), ensuite à partir de cet élément, j’essaye d’y greffer un univers original. Parfois ça prend du temps, j’aime bien mélanger plein de choses différentes et voir comment tout ça fonctionne ensemble. Ça donne des résultat surprenants. Et puis après il y a pas mal de sources d’inspiration : Lovecraft, Tim Burton, Dunjon & Dragon, Takeshi Kitano et bien d’autres. La musique aussi est une grande source d’inspiration.

Le grand voyage de Régina Fever n’est pas votre première publication en binôme. Comment s’est organisé ce travail commun ?

Sonia : Ça s’est passé de manière un peu différente par rapport à Charlie et la chose de la nuit. Quand Jean m’a proposé le projet, il m’a laissé quelques illustrations, m’a brièvement expliqué la trame qu’il imaginait, mais en précisant que rien n’était figé, que, si j’acceptais, j’avais carte blanche. J’ai réfléchi à ce thème délicat, j’ai eu peur de ne pas être à la hauteur, mais je l’ai pris comme un challenge ! Et puis, j’adore travailler avec Jean. Alors, étant donné que j’avais déjà une base, et que Jean me faisait confiance, j’ai travaillé à l’écriture un peu dans mon coin. J’avais la trame en tête, et j’avançais illustration par illustration, et j’ai envoyé à Jean le texte terminé, pour validation (ou pas ^^). Mais il y a eu également beaucoup d’échanges de paragraphes, d’essais, d’illustrations, beaucoup de changements, d’hésitations et d’interrogations. Et c’est ce qui enrichit cette aventure !

Jean : Oui, voilà, cette histoire tournait en rond depuis longtemps, il fallait donc que Sonia dépoussière tout ça ! À chaque envoi de ses textes, j’étais admiratif, j’avais envie qu’elle écrive ce qu’elle avait envie d’écrire sans contrainte sur la base des dessins. Elle m’a fait changer d’avis sur pas mal de passages. Par exemple, j’aurais voulu un village au début, il a disparu du texte final, ce qui rend l’histoire plus concise, plus cohérente et plus facile à appréhender, je pense. Bref, une fois de plus, ça a été une belle histoire dans l’histoire, cette collaboration !

Aurons nous le plaisir de vous retrouver sur d’autres projets ?

Sonia : Je l’espère ! En tout cas, ce serait avec grand plaisir pour moi.

Jean : Je l’espère aussi, peut-être que, cette fois-ci, si Sonia écrit un texte sur Charlie ou un autre personnage, on travaillera dans le sens inverse ? Pour le moment, je suis en train d’imaginer une autre histoire, mais il est trop tôt pour en parler encore J

Merci à vous et à bientôt 🙂 

On m’a dit – Volume 2 – Interview avec ses auteures


On m’a dit – Volume 2 

Les enfants de « On m’a dit » ont bien grandi.
Aujourd’hui, leurs problèmes sont différents, mais toujours bien présents…
Enel Tismaé et Malice Zambaux dénoncent à nouveau le harcèlement scolaire mais cette fois, en collèges et lycées, où les difficultés rencontrées deviennent plus graves.
Stigmatisations, homophobie, rejets, violences et tentatives de suicides sont évoqués sans tabou mais avec délicatesse.

Parution le 4 juin 2018
ISBN version Dys : 978-3-95858-210-1
e-ISBN version Dys : 978-3-95858-211-8

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Bonjour Enel et Malice !
Nous vous connaissons ensemble et séparément sur plusieurs projets. Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours ?

Enel : J’ai un parcours tout ce qu’il y a de plus banal. Pas de grandes écoles de lettres ou autre pour moi. J’ai une formation de coiffeuse. J’ai une fibre artistique fort développée, et la coiffure me permettait de l’exploiter pleinement. Malheureusement, j’ai dû changer de métier pour des soucis d’allergies, mes mains étaient devenues beaucoup trop sensibles pour continuer.
Depuis, je me suis reconvertie dans le milieu du périscolaire. Je suis également bénévole dans deux bibliothèques. Mes collègues s’occupent de l’accueil du public classique et, moi, de l’accueil des scolaires qui avaient déserté les lieux depuis longtemps. Ma présence permet aux enfants d’accéder à la bibliothèque et aux livres, et ils aiment ça. C’est important pour eux de lire, que ce soit pour leur aisance à l’école ou pour leur bien-être personnel.

Malice : Pour moi non plus, rien de bien spécial. J’ai toujours été passionnée par le dessin et, pour être honnête, aucun autre domaine ne me semblait envisageable comme choix de carrière. Du coup, après le lycée, je me suis lancée dans des études de graphisme à Paris. Après ça, j’ai commencé à travailler à mon compte en graphisme et illustration.
Les boulots d’illustration sont souvent assez rares, et je considère que j’ai eu de la chance de travailler avec Nats Éditions sur des couvertures de romans et, bien sûr, sur On m’a dit.

Dans ce second tome, nous retrouvons les personnages de On m’a dit au lycée. Pourquoi avoir choisi de parler de cette période ?

Enel : Dans le premier volume de On m’a dit, le harcèlement était léger, le genre de petites choses qu’on trouve dans toutes les cours d’école ou presque. Mais le harcèlement scolaire est bien plus vaste que les sujets abordés dans le premier volume. Je voulais parler du harcèlement via les réseaux sociaux, du racket, des choses idiotes ou des défis qu’on réalise pour les copains, de la scarification et des tentatives de suicide… Toutes ces choses beaucoup plus dures qui sont malheureusement bien réelles et, pour le faire, il fallait que les personnes grandissent. Je ne pouvais pas aborder de tels thèmes avec des personnages en école primaire, c’était impossible.
Et plus personnellement, je pense que ma fille m’influence également. J’ai écrit le premier volume quand elle a été harcelée en CM1, elle est aujourd’hui en 5ème… Les personnages de On m’a dit ont donc grandi en même temps qu’elle.

Vous aviez déjà travaillé en tandem pour l’écriture et l’illustration de On m’a dit. Comment s’est passé la collaboration sur ce second tome ? Avez-vous suivi les mêmes habitudes créatives ?

Enel : Je ne parlerai pas pour Malice, mais je pense qu’on a travaillé exactement de la même manière que pour le volume 1. À la différence qu’on se connaissait déjà. J’écris le texte seule dans mon coin, puis je l’envoie à Malice, et on en discute. On met nos idées d’illustrations en commun (bien souvent, on est toutes les deux sur la même longueur d’onde, ce qui fait qu’on propose soit la même chose, soit quelque chose de très proche), puis Malice illustre.
J’adore travailler avec elle car elle représente toujours exactement ce que j’avais en tête sans forcément savoir le décrire. Les illustrations et les mots sont parfaitement associés sans avoir eu besoin d’en discuter des heures. Je crois que, sur les deux volumes, je n’ai jamais refusé une illustration de Malice ; ça montre bien, je pense, que notre duo fonctionne parfaitement.

Malice : Pour moi aussi, l’expérience de travail sur ce volume 2 à été très similaire à celle du 1er tome.
C’est toujours très agréable de travailler ensemble. Je n’ai jamais trop de soucis à imaginer des illustrations en lisant ses textes. Dès ma première lecture de On m’a dit – Volume 2, j’arrive déjà à visualiser pas mal de pages. Et même pour les pages où je suis moins inspirée, elle sait toujours me donner de très bonnes idées de direction. C’est une manière de travailler qui me donne un sentiment de liberté créative. Et je suis contente que, sur la création des deux volumes de « On m’a dit », nous ayons toujours été d’accord sur toutes les illustrations.

Est-ce difficile de traiter des thématiques actuelles comme le rejet ou l’homophobie ? N’avez-vous pas eu peur que l’histoire soit trop sombre ?

Enel : Non, du moins je n’ai pas ressenti de telles choses à l’écriture. Ce sont des thèmes malheureusement d’actualité et, selon moi, il est donc important d’en parler, d’ouvrir le dialogue. Nous sommes dans un monde qui évolue sans cesse, il est temps que les mentalités s’y adaptent et l’acceptent.
Pour le côté sombre, là encore je remercie Malice. Elle a un tel talent qu’elle parvient à mettre de la douceur là où il n’y en a pas dans le texte. Je pense par exemple au passage où je parle de scarification. Elle ne montre pas vraiment les choses, tout est suggéré, et je pense que c’est aussi pour ça que le public reçoit si bien On m’a dit. Malgré les sujets délicats qu’ils abordent, ça ne choque pas les enfants ou les parents et permet d’en discuter simplement, ce qui est le but premier de ces deux albums.

Malice : Personnellement, je n’ai pas eu la main dans le choix des thèmes, mais je pense aussi qu’il est très important d’aborder ces sujets avec les enfants. C’est certes parfois délicat à aborder, mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas en parler.
Pour le coté sombre des thématiques, j’étais un peu face à un dilemme par contre sur le plan illustrations. Je voulais garder la force du texte et bien la retranscrire, mais je ne voulais pas non plus être trop explicite. Ça reste tout de même un livre pour les jeunes, et je ne pense pas qu’une représentation graphique des éléments dure du livre aide nécessairement le propos. J’ai, du coup, en général opté pour une représentation symbolique autant que possible.

Il y a dans On m’a dit – Volume 2 une volonté de sensibiliser, de trouver des solutions. Pourquoi avoir choisi cette approche ?

Enel : Parce que je ne voulais pas être « une donneuse de leçons ». Parler du harcèlement, OK, mais s’il n’y a pas une solution ou quelque chose à en tirer… à quoi bon ?
Le harcèlement est un véritable fléau qui sévit dans toutes les écoles. Je travaille en périscolaire, je m’en rends bien compte chaque jour. En revanche, les enfants ignorent ce qu’est vraiment le harcèlement. J’ai fait des interventions en primaire où j’ai pu discuter avec des élèves de tous les niveaux… les ¾ ne se rendaient pas compte que les méchancetés qu’ils disaient ou le fait de s’en prendre toujours à la même personne était du harcèlement… ça, ils l’ont compris quand j’en ai discuté avec eux et qu’on a lu le livre.
Le but de On m’a dit n’est donc pas de donner des leçons mais bien de faire comprendre les choses aux enfants (qu’ils soient harceleurs ou victimes) afin que les comportements évoluent par eux-mêmes. Car un enfant qui comprend est un enfant qui réfléchira peut-être avant de s’en prendre à quelqu’un, ou qui viendra peut-être en aide à un camarade harcelé.

 

Les oubliés d’Ushtâr – Interview avec Émilie Querbalec


Les oubliés d’Ushtâr

Ushtâr, planète-océan des confins.

Lorsque, après une guerre aussi brève qu’inégale, le Gouvernement tombe aux mains du régime autoritaire et ultra-patriarcal d’Albâr, Gul-Yan n’a d’autre choix que de fuir avec les autres Infants. Objectif : sauver la Gemme de Vie, dépositaire de la mémoire de son peuple. Mais cette évacuation ne se déroule pas comme prévu…

Dans les méandres d’une cité à moitié engloutie, la traque commence. Or, rien n’arrête les Nadjams, ces soldats programmés pour tuer.

Rien, sauf peut-être l’Arme-Vie. Mais celle-ci n’est-elle pas une simple légende ?

Parution le 21 mai 2018
ISBN : 978-3-95858-170-8
e-ISBN : 978-3-95858-171-5

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Salut Émilie !

Présente-nous Les oubliés d’Ushtâr, stp, mais sans spoilers ! 😉
Émilie : Quelque part aux confins de la galaxie, une civilisation construite autour de croyances très anciennes abrite une arme légendaire, l’Arme-Vie. Celle-ci se trouverait sur Ushtâr, une planète-océan où un système de transmission millénaire perpétue un modèle social basé sur une utopie. Mais les temps ont bien changé. Quand la guerre éclate, tout se précipite. L’Arme-Vie, qui cristallise les passions, va drainer dans son sillage toute une galerie de personnages prêts à tout pour la posséder… ou y échapper.

Le roman est classé en Space Opera, un genre déjà bien exploité… En quoi penses-tu que ton univers se démarque des autres ?
Émilie :
Peut-être que ce qui distingue Les Oubliés d’Ushtâr des Space Opera que l’on peut lire actuellement, c’est ce mélange de SF et d’univers apparentés à la Fantasy. D’ailleurs on est plus proche, ici, du Planet Opera que du Space Op’, même si l’action se déroule en partie dans l’espace, ou sur différentes planètes. Alors oui, on y trouve des vaisseaux spatiaux, des manipulations génétiques, des cités flottantes ou des armes de destruction massive, mais aussi des sanctuaires abandonnés, des rois et des héritiers obéissant à des règles de conduite très rigides. Il emprunte en fait à plusieurs genres à la fois, avec un mélange d’intrigues politiques, d’action violente, et des scènes contemplatives ou intimistes. Je mets aussi beaucoup l’accent sur l’émotion et l’intériorité des personnages.
Au bout du compte, on est quand même dans de la SF, il n’y a pas une once de magie ni de fantastique, et même si l’histoire se déroule dans un avenir et un lieu très lointains, ses mécanismes restent ancrés dans une certaine logique.
Et il y a aussi ce côté spéculatif qui n’appartient qu’à la SF. Par exemple, je me suis posé la question de savoir comment l’altérité aliène pouvait être intégrée par les humains dans le fonctionnement de leur société, au lieu d’être rejetée comme une menace. Je me suis aussi amusée à imaginer une société ultra-misogyne, qui aurait poussé à l’extrême le rejet de la part féminine qui est en chacun d’entre nous. Cela donne des personnages particulièrement torturés ! En tous cas, c’est l’un des thèmes de mon roman, avec celui de la mémoire et de la transmission intergénérationnelle. Et comme le laisse suggérer le titre, on retrouve aussi le thème de l’utopie perdue.

Est-ce ton premier roman ?
Émilie : Oui, Les Oubliés d’Ushtâr est mon premier roman. La publication chez Nats Editions est le résultat d’années de rêveries et d’essais. On peut dire que c’est un roman d’apprentissage, au propre comme au figuré !

Tu es une habituée des Imaginales (auxquelles Nats Editions devrait participer en 2018) et plus particulièrement des ateliers d´écriture… Raconte-nous ce qui te plait tant dans cet événement.
Émilie :
J’aime beaucoup le bouillonnement humain et créatif des Imaginales. C’est un festival qui est ouvert à tous les genres de l’imaginaire, que ce soit le fantastique, la fantasy ou la science-fiction. Il brasse beaucoup de monde, plus de 30 000 visiteurs en 2016, je crois. Pourtant, il reste convivial. Les lecteurs peuvent y croiser de grands et petits auteurs, on y fait des rencontres, on y retrouve des amis, on assiste à des tables rondes passionnantes, tout cela dans un cadre agréable au bord de la Moselle. Et il y a la masterclass d’écriture, en effet, avec Jean-Claude Dunyach et Lionel Davoust, à laquelle j’ai eu la chance d’assister l’année dernière. J’en garde un souvenir chaleureux et instructif.

Les oubliés d´Ushtâr seront présentés lors de l’édition 2018… Déjà nerveuse ? 😉
Émilie : Je mentirais si je disais non, mais j’en suis aussi très heureuse ?.

Merci ! 🙂 

Srevinu ou l’univers ? – Interview avec ses auteurs


Srevinu ou l’univers

D’un petit coin de l’univers, une météorite est propulsée sur Terre.
De tous nos continents, des enfants rejoignent le muséum de Toulouse, un trésor de roche dans leur bagage.
Commence alors un voyage fantastique vers une amitié sans frontière.

Inclus :
Un complément éducatif sur les météorites.

Parution le 7 mai 2018
ISBN : 978-3-95858-206-4
e-ISBN : 978-395858-207-1

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Bonjour les filles ! Merci de vous prêter au jeu de l’interview ! Pouvez-vous vous présenter et nous résumer l’histoire en quelques mots ?
Nanoux: Srevinu est un extra-terrestre qui s’ennuie… Lorsqu’il tape dans une météorite qui passe par-là, il ne se doute pas de l’aventure qu’il déclenche: Plusieurs années plus tard, aux quatre coins de notre planète, quatre enfants gardent précieusement un bout de cette météorite dite « météorite de Toulouse ». Ils ont rendez-vous au Muséum de cette ville pour fêter l’anniversaire de la chute de cette pierre si précieuse… ils ont tous rendez-vous, sans le savoir, avec l’amitié !
Vay: Bonjour, je suis illustratrice pour enfant depuis quelques années déjà et j’habite dans un tout petit village suisse. Je suis aussi maman de deux grands garçons et je travaille à temps partiel en tant que comptable dans l’entreprise de mon mari. Je suis donc « multijobs » !
Srevinu c’est l’histoire d’une météorite qui arrive sur terre après un coup de pied plutôt énervé de l’habitant d’une autre planète. Cette météorite va se désagréger en plusieurs morceaux qui vont se disperser sur notre planète Terre où ils seront découverts et amèneront des enfants à se rencontrer et vivre une belle aventure.

Nanoux, deux thématiques importantes se croisent dans Srevinu ou l’univers, l’amitié et l’astronomie. Pourquoi avoir choisi de les aborder ?
Nanoux : Parce que chez moi, nous sommes férus d’astronomie ! Mon mari est astronome amateur passionné et mon fils rêve de devenir astrophysicien. C’est donc un thème qui m’inspire ! L’amitié parce qu’elle est si importante de nos jours. C’est l’occasion de mettre en avant l’amitié par delà les frontières, par delà nos différences et même par delà l’Univers 😉

Dans un roman illustré, le lien entre texte et l’image est primordial. Comment s’est organisé votre tandem créatif ?
Nanoux : Le texte a été écrit en premier. Ensuite Vay a proposé des illustrations selon son ressenti. Dans l’ensemble on a vite trouvé une même longueur d’ondes. Il y a tout de même eu des ajustements et quelques recherches pour le personnage de Srevinu. Pas simple d’imaginer un être que l’on ne connaît pas 😉 Ensuite, nous avons travaillé de concert. Les illustrations se sont adaptées au texte et le texte s’est aussi modifié en fonction des illustrations. Un vrai travail d’équipe !
Vay : Nanoux m’a demandé de travailler en traditionnel, c’était pour moi l’occasion de tester la technique de l’aquarelle en illustration. Je lui ai donc fait une recherche de personnages et je lui ai présenté. Une fois d’accord sur l’apparence des protagonistes, je suis passé au story-board (les dessins préparatoires). Après discussion et ajustement, j’ai travaillé de manière assez indépendante sur les illustrations finales.

Les météorites sont au centre de l’histoire. Vous intéressez vous particulièrement à ce sujet ou l’avez vous développé spécialement pour l’occcaion ?
Nanoux : 
Au tout départ de Srevinu, il y a le concours de nouvelles du Muséum de Toulouse qui proposait il y a quelques temps déjà, un thème « la météorite de Toulouse ». C’est un sujet qui m’a vite parlé, forcément… Et puis on a aussi chez nous un petit bout de météorite ferreuse, de quoi trouver l’inspiration !

Les personnages de Srevinu ou l’univers sont originaires des quatre coins de la planète. Comment avez vous choisi les différents cadres de l’histoire, en particulier Toulouse, qui occupe une place importante ?
Nanoux : 
Toulouse va de soi quand on parle de la météorite de Toulouse… Et la commémoration de sa chute a vraiment eu lieu. Pour les autres personnages j’ai choisi des enfants qui viennent de pays dans lesquels sont vraiment conservés des fragments de la météorite. C’est une histoire imaginaire placée dans un cadre et un événement réels que j’ai tenu à respecter. Les prénoms des enfants ont été choisis soigneusement en fonction de leur signification.

Pourrons-nous vous retrouver sur d’autres projets communs ou individuels ?
Nanoux: Oui, j’ai un autre livre en préparation « Choeur de dragonnets » avec les croquis de Maty, et mon magazine jeunesse d’actualités positives dont je viens de sortir le numéro 4.
Vay : Actuellement, je n’ai pas de projet en cours avec Nanoux. J’aurai une illustration pour une couverture de livre dans le courant de cette année pour Nats Editions. Actuellement je finis un autre album jeunesse chez NLA Créations Editions en partenariat avec Sylvie Arnoux. Celui-ci devait sortir courant du mois de juin 2018 puis un double album chez le même éditeur pour fin décembre 2018 voir début 2019.

Un grand merci à vous deux !

 

 

Mon papa est gendarme – Interview avec les auteurs


Mon papa est gendarme

Salut ! Je m’appelle Marie, j’ai cinq ans.
Dans ce livre, je te raconte mon quotidien avec mon papa gendarme.
Ma vie n’est pas toujours drôle mais je suis fière de mon papa et je sais que j’ai plein de copains et de copines dans le même cas que moi.
Tu veux en savoir plus sur la vie d’un enfant de gendarme(s) et de sa famille ? Ouvre le livre !

Ernestine du Colibri et Stan Hotbridges mêlent leurs talents pour raconter et illustrer le quotidien pas toujours facile d’enfants de gendarmes.

Avec le parrainage de l’Association Gendarmes de cœur : www.association-gendarmesdecoeur.org

Parution le 23 avril 2018
ISBN : 978-3-95858-176-0
e-ISBN : 978-395858-177-7

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Bonjour tous les 2 !

Après “Zut ! Mon papa est un pompier” de Linda Conchaudron et Sandra Garcia, Nats Editions rend hommage à d’autres héros, les gendarmes.
Les connaissez-vous bien ou vous-êtes vous juste renseignés sur le métier ?

E.d.C. : Je connais bien le métier de gendarme, pour l’avoir exercé et pour être mariée à un gendarme.

(Réponses de Stan en dessins ci-après)

 

Que se passe-t-il dans “Mon papa est un gendarme” ?

E.d.C. : Dans Mon papa est gendarme, l’héroïne principale, Marie, est la fille d’un gendarme départemental. La petite fille se pose plein de questions quant au métier de son papa. En premier lieu, elle trouve cela plaisant d’être un enfant de gendarme. Elle peut jouer aisément avec l’un des polos de travail de son papa. En revanche, à son jeune âge, il lui est bien difficile de supporter et de comprendre les nombreuses absences imprévisibles et les horaires irréguliers de son papa. Heureusement, sa maman est là pour la réconforter et lui expliquer une partie des missions du gendarme. Marie est fière de son papa mais reste mitigée sur son appréciation à propos du métier de son papa. Leurs conditions d’existence, tant pour le papa que pour le restant de la famille, sont mal venues pour Marie. Les joies usuelles de la vie courante de Marie sont altérées. Les absences de son papa, lors d’événements importants, sont source de déception.  Marie raconte que des mamans exercent le métier de gendarme et que certains gendarmes sont en couple. La Gendarmerie Nationale se féminise depuis plusieurs années déjà et ce n’est pas sans déplaire à Marie, dont la maman de son camarade est gendarme. À la fin de l’histoire, Marie est fière de son papa qui vient de réaliser une bonne action dans le cadre de son travail. La famille est enfin réunie, pour passer une bonne soirée !

 

À l’heure où les forces de l’ordre sont parfois rabaissées par les politiciens ou médias, pensez-vous que ce petit conte peut changer les regards sur elles ?

E.d.C. : Je ne sais pas si ce conte changera les regards qu’ils ont sur les forces de l’ordre, mais en tout cas, je l’espère vivement. J’espère qu’il y aura une prise de conscience collective, nationale, sur la bravoure de ces héros. Il est bien difficile de s’imaginer le quotidien des forces de l’ordre, sans faire d’immersion dans leur « milieu » si spécifique. Les forces de l’ordre, comme leur famille, ont souvent la vie dure. Certains diront qu’ils ont voulu exercer ce métier, qu’ils en connaissaient les risques avant de s’engager dans cette voie. Les forces de l’ordre pensent à leurs missions de travail, à protéger les biens et les personnes, avant de penser aux éventuels avantages ou inconvénients liés à leur métier. Il fut une époque où les forces de l’ordre étaient très respectées de la population. Aujourd’hui, on n’hésite pas à les rouer de coups malgré leur courage souvent héroïque et à les féliciter lorsqu’ils se sont comportés en super-héros. Les tragiques événements terroristes qui ont lieu sur le territoire français depuis quelques années, nous rappellent combien l’unité entre les forces de l’ordre et la population est importante. Ce serait bien qu’elle perdure, quelles que soient les actualités. Nous connaissons tous une gendarme, un policier, une militaire, qui sont une sœur, un cousin, une amie… Le conte Mon papa est gendarme les décrit et les illustre dans leur quotidien.

 

Le livre est soutenu/parrainé par l’association les Gendarmes de cœur… Pouvez-vous nous la présenter ainsi que ses actions ?

E.d.C. : L’association nationale Gendarmes de Cœur a pour principaux buts :

  • d’aider les familles (veuves ou orphelins) des militaires de la Gendarmerie Nationale décédés qui seraient dans le besoin ;
  • d’aider les enfants de militaires de la Gendarmerie Nationale atteints d’une grave maladie ;
  • d’aider les militaires de la Gendarmerie Nationale en difficultés suite à un accident ou à une longue maladie ;
  • de venir en aide aux familles des militaires de la Gendarmerie Nationale décédés par suicide ayant un lien avec le service

Depuis sa création en 2005, l’association a reversé plus de 800 000 € d’aide financière aux familles de gendarmes. Ces aides peuvent contribuer à financer des soins coûteux non pris en charge par les organismes sociaux, ou partiellement. Elles peuvent aussi aider à financer du matériel spécifique pour palier à une maladie ou à un handicap. Mon mari et moi-même sommes adhérents de cette association depuis plusieurs années. Elle fait de très belles actions en faveur des familles de gendarmes. Il est possible d’y adhérer pour 15 € par an et de faire des dons pour la soutenir dans ses actions.

 

Avez-vous d’autres projets, en commun ou non ?

E.d.C. : Oui, nous avons d’autres projets en commun ! J’ai écrit une bande dessinée qui nous plaît à tous les deux et des contes pour enfants dont un qui plaît énormément à Stan. Nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler ensemble ! J’écris des nouvelles et un roman de mon côté. Nous croisons les doigts pour que ces projets voient le jour !

S.H. : En plus des projets en commun avec Ernestine, la BD « Riton » verra le jour en septembre 2018 chez Nats Editions

Merci ! 🙂

 

 

Événement Vision Livre – 1 Mois, 1 Maison, 1 Achat

Après une première collaboration en Janvier 2016, Nats Éditions participe à nouveau à l’événement Facebook  » 1 Mois, 1 Maison, 1 Achat » organisé par son partenaire « Vision Livre« .

Le principe : Vision Livre vous invite à découvrir une petite maison d’édition en achetant un (ou plusieurs, soyons fous !) de ses ouvrages. Bien sûr, cette dernière vous propose de petits avantages à l’occasion de l’événement… et Nats Éditions vous a déjà préparé un nouveau goodie ! 😉
Nous vous accorderons bien sûr d’autres avantages que nous annoncerons au début de l’événement.

Nous vous donnons donc rendez-vous du 1er au 30 avril  sur la page Facebook de Vision Livre, qui a lancé cet Événement : https://www.facebook.com/events/1455150781274713/
N’hésitez pas à le partager ! 😉

Divano, T2 : Chute – Interview avec David Royer


Divano, T2 : Chute

Après son Ascension dans une Olympe pour le moins surprenante, Opale continue sa formation et son entraînement de Déesse de la Chaleur, auprès de nouveaux et inattendus compagnons d’armes.
Mais elle n’abandonne pas pour autant la recherche de son ancien mentor, Ivan, dont la disparition provoque bien des difficultés au Grand Conseil.
Nouvelles alliances, quêtes, trahisons et combats deviennent le quotidien d’Opale.
L’élève saura-t-elle dépasser le Maître ?

Parution le 19 mars 2018
ISBN : 978-3-95858-174-6
e-ISBN : 978-395858-175-3

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Salut David !

Le 2e tome de Divano arrive enfin !!! Pour ceux qui l’auraient oublié, peux-tu nous faire un petit rappel de l’intrigue du T1, si possible sans spoils ?
Alors, Divano, c’est l’histoire d’Opale, qui est une étudiante sans histoires et assez banale… qui du jour au lendemain, devient une déesse. Manque de bol, elle a la malchance d’appartenir à un panthéon polythéiste. Traduction, elle a des collègues divins, mais qui ne sont pas tous de gentils compagnons de jeu. Et malheureusement, la jeune fille va vite se rendre compte que chez les immortels dotés de pouvoirs surpuissants, le passe-temps le plus en vogue est de tisser les complots les plus tordus qu’on puisse imaginer…

 

Que se passe-t-il donc dans ce nouveau tome ?
Il sera difficile d’en dire beaucoup sur le tome 2 sans spoil, mais je vais essayer. Pour faire simple, Opale est toujours mêlée aux intrigues divines, et parallèlement, doit continuer sa formation pour devenir une déesse à temps plein. Sauf qu’entre des Créatures Fantastiques l’accusant de tous les maux, la traque d’un fugitif et l’approche d’un certain « Grand Conseil »… autant dire que ce n’est pas parce qu’elle est une déesse qu’Opale va se la couler douce pour l’éternité…

 

Combien de tomes prévoies-tu pour Divano ?
Cinq tomes sont prévus. Sans compter quelques spin-off s’articulant autour d’autres histoires moins divines, mais ayant toujours lieu dans l’univers de Divano.

 

Tu es aussi un YouTubeur depuis quelques temps… Peux-tu nous en dire plus ?
Mais tout à fait !
J’anime la chaîne ParlonsUnivers, sur laquelle je me suis fixé la tâche de détailler les différents univers narratifs existants.  Avec les épisodes d’UniversaliS, je me charge donc d’expliquer ce qu’est la Fantasy, le Fantastique, la Science-Fiction…
Et parallèlement, j’ai aussi développé deux concepts particuliers, que sont le Tribunal Télévisuel, où j’essaie d’analyser les différentes représentations d’une œuvre ou d’un personnage, et où je présenterai (à l’avenir) des séries ou des livres que j’ai particulièrement appréciés et que je tiens à faire connaître.
Et le dernier concept, ce sont les Chroniques Vidéoludiques, où je me lance dans l’analyse de licences phares du jeu vidéo, tels que Assassin’s Creed, Tomb Raider, God of War… en essayant de détailler la cohérence du gameplay et du scénario.

 

Aurons-nous l’occasion de te rencontrer sur des salons, ces prochains mois ?
Eh bien oui, tout à fait, je serai présent aux Imaginales du 24 au 27 mai 2018. Pour le reste… je ne sais pas encore… ^^’

Merci !!
Merci à vous aussi 😀

Au bout du fil – Interview avec Sylvie Arnoux


Au bout du fil

À la fin du XIXe siècle, dans les montagnes cévenoles, Louise et Raymond rêvent d’aventures. Passionnés par les technologies naissantes, ils souhaitent quitter leur village, découvrir les Amériques et ainsi échapper au travail dans les moulinages, ces usines qui fabriquent le fil de soie. Leurs rêves vont les entraîner beaucoup plus loin que prévu…

Dans ce roman à l’ambiance steampunk campagnard, découvrez la rude vie de ces milliers de filles et de garçons embauchés dès leur plus jeune âge dans les moulinages. Mais aussi comment une des technologies les plus en vogue aujourd’hui trouverait son origine au cœur de l’Ardèche.

Parution le 19 février 2018
ISBN : 978-3-95858-168-5
e-ISBN : 978-395858-169-2
ISBN Dys+: 978-3-95858-172-2
e-ISBN Dys+ : 978-395858-173-9

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Bonjour Sylvie !
Peux-tu nous présenter Au bout du fil ?
S.A. : Au bout du fil est un petit roman steampunk qui nous emmène très librement sur la trace des précurseurs d’internet en plein cœur de l’Ardèche.

Résumé : À la fin du XIXe siècle, dans les montagnes cévenoles, Louise et Raymond rêvent d’aventures. Passionnés par les technologies naissantes, ils souhaitent quitter leur village, découvrir les Amériques et ainsi échapper au travail dans les moulinages, ces usines qui fabriquent le fil de soie. Leurs rêves vont les entraîner beaucoup plus loin que prévu…

Une partie documentaire à la fin du livre permet de découvrir qu’un inventeur n’est pas toujours celui qui revendique la paternité de l’invention…

 

Comment Sabrina est-elle arrivée sur ce projet ?
S.A. : Grâce à Natalie, éditrice, j’ai découvert le travail de Sabrina. je recherchais une illustratrice qui « trempe » ses crayons dans l’univers steampunk pour bien restituer l’ambiance du récit. Pari réussi !

 

Pourquoi avoir choisi de situer cette histoire en Ardèche ? Quelles ont été tes inspirations ?
S.A. : Ce petit roman prend place dans une région chère à mon cœur : l’Ardèche. Cela m’amusait de casser un peu les codes du « steampunk » et situer l’intrigue en pleine montagne cévenole, dans un petit village et non à Paris ou Londres, comme c’est souvent le cas pour ce genre littéraire. C’est l’occasion pour moi de faire découvrir la vie dans les Cévennes ardéchoises à la fin du XIXe siècle, et d’ouvrir la porte des moulinages, ces usines essentielles dans la chaîne de la soie.

 

Ce mini-roman est parfois qualifié de “steampunkt”. Pour ceux qui ne connaissent pas, peux-tu nous expliquer les codes de ce genre ?
S.A. : Pour tenter de faire simple, le steampunk est marqué par des intrigues se déroulant souvent fin du XIXe siècle, pendant la révolution industrielle liée au charbon, à la vapeur. Ces intrigues font également appel à des technologies actuelles, inconnues au XIXe siècle. C’est justement dans ce qui pourrait paraître anachronique que réside la touche steampunk. On cite souvent Jules Verne comme précurseur, à sa manière, du mouvement.

 

Enfin, ce roman est disponible en deux versions dont une pour les lecteurs dyslexiques… Peux-tu nous en dire plus ?
S.A. : La version DYS est en police « Andika », une police simple qui permet une différenciation des lettres posant problème aux dyslexiques. Cette police rend la lecture plus facile pour tous les lecteurs.

La version DYS + est proposée aux lecteurs dont les troubles dyslexiques prononcés empêchent de lire. Une taille de caractère plus grosse, un interligne plus grand, un texte non justifié et la police « opendyslexic » offrent un confort et apportent des clés pour faciliter la lecture.

 

Merci ! 🙂
S.A. : Merci à toi !

 

 

 

Théo à la recherche de Pégase – Interview avec ses auteures


Théo à la recherche de Pégase

Après cette mauvaise journée, c’est sûr, l’univers est contre Théo !
Les injustices dont il est la victime l’ont plongé dans une très grande tristesse. Mais soudain, en pleine nuit, une lueur l’appelle et lui promet d’extraordinaires aventures…
Intelligent et courageux, Théo n’hésite pas à relever le défi !

Suivez Théo dans sa quête du légendaire Pégase, où constellations et mythologie se croisent pour notre plus grand plaisir.

Parution le 5 février 2018
ISBN : 978-3-95858-160-9
e-ISBN : 978-395858-161-6

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Bonjour les filles !
Merry : Hello !
Malice : Salut!

On connait chacune de vous pour d’autres parutions chez Nats Editions mais c’est la 1ère fois que vous travaillez ensemble… Comment est né votre binôme ?
Merry : Je suis une inconditionnelle des beaux dessins, réalistes ou harmonieux, et quand j’ai vu les illustrations de « On m’a dit » et de « Passeurs », je suis littéralement tombée en admiration devant le talent de Malice. Pour « Pégase », je voulais des belles couleurs dans l’espace, qui rappelleraient la nébuleuse de la tête de cheval, et, pour avoir vu ses illustrations sur le thème de l’espace, je me suis dit qu’elle était la personne qu’il me fallait. Je lui ai donc simplement demandé si elle voulait bien me dessiner un Pégase 🙂 Et je suis tellement heureuse de voir le résultat : c’est plus beau encore que ce que j’espérais ! Merci, Malice !
Malice : Je rougis là, non? De mon côté, je ne connaissais le travail de Merry que de loin, mais quand elle m’a proposé le projet, ça m’a tout de suite beaucoup plu. C’était littéralement le sujet parfait pour moi ! (Pour vous donner une idée, l’espace et la mythologie étaient les thèmes de mon projet de fin d’étude ^^)
Le texte m’a vraiment inspirée. Je n’ai eu aucun mal à m’imaginer l’univers de Théo et Pégase, et j’espère que le résultat d’ensemble inspirera autant les lecteurs 😉
En tout cas, merci à toi Merry pour m’avoir donné une bonne excuse pour passer mon temps à dessiner des constellations !

Merry, d’où t’est venue cette histoire ?
Merry : Tous mes jeunesses ont effectivement leur histoire avant l’histoire : pour Mia, j’ai raconté l’histoire de ma Mia, ma chatoune, qui a réellement été abandonnée par son propriétaire avant de me rejoindre… mais vous connaissez peut-être déjà l’histoire ; pour Aristide, tout est parti d’un délire avec Vay, un soir où l’on se sentait particulièrement féministes et où l’on a inventé par messages interposés le concept autour de notre petit prince ; pour Pégase, tout est parti d’une conversation avec une amie… qui a dégénéré jusque dans les étoiles !

Malice, en plus de ton travail d’illustrations jeunesse sur “On m’a dit”, on te connait aussi pour tes couvertures de la série de romans Passeurs de Lucille H. James. Quel genre de projets préfères-tu et pourquoi ?
Malice : Alors, c’est vraiment difficile de choisir… Chaque type de projet a ses avantages et inconvénients. Par exemple, j’aime le fait que, quand j’illustre un livre pour enfant comme « On m’a dit » ou même « Théo à la recherche de Pégase », j’ai pas mal d’illustrations pour développer ma vision de l’histoire. Mais ça a l’inconvénient de prendre beaucoup de temps à réaliser. Dans le cas d’une couverture, je dois me contenter d’une seule illustration, mais ça me donne l’occasion (comme pour « Passeurs ») de plus travailler sur la symbolique et sur l’ambiance générale du livre, et retranscrire tous ces éléments en une illustration cohérente. Bref, ce sont deux approches assez différentes, mais j’aime vraiment faire les deux 😀

Peut-on s’attendre à une suite des aventures de Théo et Pégase ?
Merry : Tout dépend de Pégase… S’il s’enfuit encore, ça va être compliqué… 😉
Malice : Franchement, ça n’a pas été évoqué, mais je ne prédis pas le futur 🙂

Avez-vous d’autres projets, en commun ou non ?
Merry : Je ne parlerai pas, même sous la torture !
Malice : Je bosse sur d’autres projets en ce moment mais c’est encore top secret.

 

Merci !!!
Merry : Merci à toi 😉
Malice : Oui merci beaucoup à toi !