Mon papa est gendarme – Interview avec les auteurs


Mon papa est gendarme

Salut ! Je m’appelle Marie, j’ai cinq ans.
Dans ce livre, je te raconte mon quotidien avec mon papa gendarme.
Ma vie n’est pas toujours drôle mais je suis fière de mon papa et je sais que j’ai plein de copains et de copines dans le même cas que moi.
Tu veux en savoir plus sur la vie d’un enfant de gendarme(s) et de sa famille ? Ouvre le livre !

Ernestine du Colibri et Stan Hotbridges mêlent leurs talents pour raconter et illustrer le quotidien pas toujours facile d’enfants de gendarmes.

Avec le parrainage de l’Association Gendarmes de cœur : www.association-gendarmesdecoeur.org

Parution le 23 avril 2018
ISBN : 978-3-95858-176-0
e-ISBN : 978-395858-177-7

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Bonjour tous les 2 !

Après “Zut ! Mon papa est un pompier” de Linda Conchaudron et Sandra Garcia, Nats Editions rend hommage à d’autres héros, les gendarmes.
Les connaissez-vous bien ou vous-êtes vous juste renseignés sur le métier ?

E.d.C. : Je connais bien le métier de gendarme, pour l’avoir exercé et pour être mariée à un gendarme.

(Réponses de Stan en dessins ci-après)

 

Que se passe-t-il dans “Mon papa est un gendarme” ?

E.d.C. : Dans Mon papa est gendarme, l’héroïne principale, Marie, est la fille d’un gendarme départemental. La petite fille se pose plein de questions quant au métier de son papa. En premier lieu, elle trouve cela plaisant d’être un enfant de gendarme. Elle peut jouer aisément avec l’un des polos de travail de son papa. En revanche, à son jeune âge, il lui est bien difficile de supporter et de comprendre les nombreuses absences imprévisibles et les horaires irréguliers de son papa. Heureusement, sa maman est là pour la réconforter et lui expliquer une partie des missions du gendarme. Marie est fière de son papa mais reste mitigée sur son appréciation à propos du métier de son papa. Leurs conditions d’existence, tant pour le papa que pour le restant de la famille, sont mal venues pour Marie. Les joies usuelles de la vie courante de Marie sont altérées. Les absences de son papa, lors d’événements importants, sont source de déception.  Marie raconte que des mamans exercent le métier de gendarme et que certains gendarmes sont en couple. La Gendarmerie Nationale se féminise depuis plusieurs années déjà et ce n’est pas sans déplaire à Marie, dont la maman de son camarade est gendarme. À la fin de l’histoire, Marie est fière de son papa qui vient de réaliser une bonne action dans le cadre de son travail. La famille est enfin réunie, pour passer une bonne soirée !

 

À l’heure où les forces de l’ordre sont parfois rabaissées par les politiciens ou médias, pensez-vous que ce petit conte peut changer les regards sur elles ?

E.d.C. : Je ne sais pas si ce conte changera les regards qu’ils ont sur les forces de l’ordre, mais en tout cas, je l’espère vivement. J’espère qu’il y aura une prise de conscience collective, nationale, sur la bravoure de ces héros. Il est bien difficile de s’imaginer le quotidien des forces de l’ordre, sans faire d’immersion dans leur « milieu » si spécifique. Les forces de l’ordre, comme leur famille, ont souvent la vie dure. Certains diront qu’ils ont voulu exercer ce métier, qu’ils en connaissaient les risques avant de s’engager dans cette voie. Les forces de l’ordre pensent à leurs missions de travail, à protéger les biens et les personnes, avant de penser aux éventuels avantages ou inconvénients liés à leur métier. Il fut une époque où les forces de l’ordre étaient très respectées de la population. Aujourd’hui, on n’hésite pas à les rouer de coups malgré leur courage souvent héroïque et à les féliciter lorsqu’ils se sont comportés en super-héros. Les tragiques événements terroristes qui ont lieu sur le territoire français depuis quelques années, nous rappellent combien l’unité entre les forces de l’ordre et la population est importante. Ce serait bien qu’elle perdure, quelles que soient les actualités. Nous connaissons tous une gendarme, un policier, une militaire, qui sont une sœur, un cousin, une amie… Le conte Mon papa est gendarme les décrit et les illustre dans leur quotidien.

 

Le livre est soutenu/parrainé par l’association les Gendarmes de cœur… Pouvez-vous nous la présenter ainsi que ses actions ?

E.d.C. : L’association nationale Gendarmes de Cœur a pour principaux buts :

  • d’aider les familles (veuves ou orphelins) des militaires de la Gendarmerie Nationale décédés qui seraient dans le besoin ;
  • d’aider les enfants de militaires de la Gendarmerie Nationale atteints d’une grave maladie ;
  • d’aider les militaires de la Gendarmerie Nationale en difficultés suite à un accident ou à une longue maladie ;
  • de venir en aide aux familles des militaires de la Gendarmerie Nationale décédés par suicide ayant un lien avec le service

Depuis sa création en 2005, l’association a reversé plus de 800 000 € d’aide financière aux familles de gendarmes. Ces aides peuvent contribuer à financer des soins coûteux non pris en charge par les organismes sociaux, ou partiellement. Elles peuvent aussi aider à financer du matériel spécifique pour palier à une maladie ou à un handicap. Mon mari et moi-même sommes adhérents de cette association depuis plusieurs années. Elle fait de très belles actions en faveur des familles de gendarmes. Il est possible d’y adhérer pour 15 € par an et de faire des dons pour la soutenir dans ses actions.

 

Avez-vous d’autres projets, en commun ou non ?

E.d.C. : Oui, nous avons d’autres projets en commun ! J’ai écrit une bande dessinée qui nous plaît à tous les deux et des contes pour enfants dont un qui plaît énormément à Stan. Nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler ensemble ! J’écris des nouvelles et un roman de mon côté. Nous croisons les doigts pour que ces projets voient le jour !

S.H. : En plus des projets en commun avec Ernestine, la BD “Riton” verra le jour en septembre 2018 chez Nats Editions

Merci ! 🙂

 

 

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