Aristide – Interview avec Vay


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Aristide

Aristide est un jeune prince très timide dont le royaume est
dirigé par un terrible régent, qui compte bien garder le pouvoir pour lui-même.
Mais, alors qu’un mal mystérieux menace ses sujets, Aristide
se lance dans des recherches, aidé par sa jeune amie et maraîchère Marguerite.
 Ensemble, à l’aide de plantes et de sciences,
parviendront-ils à trouver un remède et à se défaire du Régent ?

Parution le 25 septembre 2017
ISBN : 978-3-95858-140-1
e-ISBN : 978-395858-141-8
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Bonjour Vay !
Après Mia, tu retrouves Merry Daurey avec Aristide… Peux-tu nous présenter ce nouveau conte ?
V. : C’est l’histoire d’un jeune prince dont les parents ont malheureusement péri lors d’une épidémie de variole. En attendant qu’il soit en âge de régner, c’est son oncle qui est nommé Régent du royaume. Mais Aristide n’est pas un petit garçon comme les autres, il est souvent dans la lune, très maladroit et a de la peine à parler en public. Heureusement, dans son malheur, il fait la connaissance de Marguerite, une jeune demoiselle pleine d’assurance et tout aussi futée que lui.


Comment est né ce projet ?
V. : Avec Merry, lors d’une discussion sur les livres de « conte » que l’on trouvait durant notre enfance, on s’est fait la réflexion que c’était un peu navrant cette manie de mettre les jeunes filles dans un état de « faiblesse » permanent, à attendre le prince qui les délivrera, etc. Du coup, on a eu envie de partir sur un conte à contre-courant. Le but n’était pas « d’enlever » quelque chose au Prince et d’en faire une « princesse », mais bien de les mettre sur un pied d’égalité, avec leurs défauts et leurs qualités. Ainsi, nous avons une jeune demoiselle, très sûre d’elle, aimant les travaux plutôt manuels, aimant le contact à la nature et très intelligente. Et de l’autre côté, un prince plutôt inventeur, chercheur, mais très maladroit et qui préfère les livres et le confort de son laboratoire.Tu changes de technique… Alors que les illustrations de Mia ont été créées à l’ordinateur, celles d’Aristide sont traditionnelles. Pourquoi changer ? As-tu une technique favorite ?
V. : Effectivement, les illustrations d’Aristide son aux feutres à alcool avec des rehauts de crayons de couleur. Il n’y a que la couverture qui est une technique mix entre du digital et du feutre à alcool, mais c’était surtout pour une question pratique. Sinon, non, je n’ai pas de technique favorite. En fait, j’apprécie le changement, ça met un peu de « piquant » et surtout, comme j’aime apprendre, je profite des illustrations jeunesse pour « me faire la main ».As-tu d’autres projets en cours ?
V. : Ha, mais j’ai toujours de nouveaux projets ! Le problème, c’est plutôt de trouver le temps pour les faire ! J’ai une BD qui végète depuis plus d’une année, un autre contrat pour un livre jeunesse pour décembre, une autoédition aussi pour décembre, et si tout va bien déjà deux autres contrats devraient venir pour 2018. Et en plus de tout ça, j’ai aussi une exposition en vue, des portraits féminins essentiellement en plusieurs techniques. Autant dire que je suis aux anges, ravie et bien occupée

Tu ne fais pas que du jeunesse… Tu nous en dis plus sur tes autres travaux ?
V. : Effectivement, je ne fais pas que du jeunesse. Comme pour les techniques de dessin, j’aime aussi varier les univers. Je passe donc, allègrement, d’une couverture de livre — aux univers aussi variés que les romans futuristes, post-apocalyptiques et fantastiques — aux portraits plus féminins ou sur commande, et tout ça en faisant un petit détour par des études de nu que j’apprécie toujours autant. C’est dire si j’aime la variété ! D’ailleurs, dès le mois d’octobre, je vais donner des cours de base de dessin dans une Université Populaire.

Merci !

 



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